BORDEAUX MERIADECK – LE GUYENNE
1 IDENTITE DU BÂTIMENT OU DE L’ENSEMBLE
Nom usuel du bâtiment : LE GUYENNE
Numéro et nom de la rue : 7, Terrasse Front du Médoc – rue Claude Bonnier,îlot2
Ville : Bordeaux 33000
Pays : France
PROPRIETAIRE ACTUEL
Nom : Bordeaux-Métropole
Adresse : Esplanade Charles de Gaulle 33000 Bordeaux
Téléphone : 05 56 99 84 84
ETAT DE PROTECTION
Type : situé dans le périmètre de la ville de Bordeaux inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Date : 2007
Type : Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux-Métropole
Date : 2006, modifié en 2014 – fiche B 9029
ORGANISME RESPONSABLE DE LA PROTECTION
Nom : Ville de Bordeaux
Adresse : Hôtel de Ville, place Pey Berland 33000 Bordeaux
Téléphone : 05 56 10 20 30
2 HISTOIRE DU BÂTIMENT
Commande S.C.I. Consortium Mériadeck
Architectes Jean Willerval, P.Rignols, A Lagarde
Autres architectes et intervenants Michel Pétuaud-Létang (modification 1993)
Ingénieurs Bureau d’Etudes : SERIB
CHRONOLOGIE
Date du concours 1973
Date de la commande 1973
Période de conception 1973/74
Durée du chantier 1974 / 1975
Usage
Le bâtiment est constitué de bureaux occupés par Bordeaux-Métropole et Réseau Ferré de France.
Etat du bâtiment
Bon entretien
Modification en 1993 peu appropriée : les contrôles de sécurité ont obligé le propriétaire à créer un escalier de secours extérieur qui a été installé sans grande considération esthétique.
L’aménagement des restaurants en rez-de-dalle a rétréci la taille de guêpe sans pour autant la supprimer.
Résumé des restaurations et des autres travaux conduits, avec les dates correspondantes
1993 : une partie de la taille de guêpe sur dalle est masquée pour accueillir 2 restaurants.
Un escalier de secours en aluminium gris est ajouté à l’arrière.
3 DESCRIPTION DU BATIMENT
Le bâtiment de 7 niveaux sur la dalle répond à l’ensemble du cahier des charges établi pour le quartier : forme en croix, taille de guêpe, matériaux, hauteur (de 28 m par rapport à la dalle). Les façades sont traitées en béton beige qui rappelle la pierre. Les ouvertures suivent un rythme régulier qui permet d’offrir une homogénéité architecturale en résonnance avec celle du bâtiment voisin, Ociane.
Le bâtiment est composé de 3 500 m2 de bureaux et une cafétéria. 76 places de stationnement lui sont consacrées à la construction.
Comme la plupart des constructions du quartier, il est constitué d’un noyau central isolé des autres parties du bâtiment et qui abrite toutes les circulations des fluides, des ascenseurs, etc… Les bureaux sont répartis sur l’extérieur de la construction, accédant ainsi à la lumière et pouvant être modulés plus souplement.
Le toit est plat et présente un acrotère légèrement incliné qui masque les installations techniques.
En 1993, le bâtiment est partiellement comblé en rez-de-dalle, voyant sa taille de guêpe réduite. Il reçoit de plus un escalier de secours extérieur qui vient encombrer l’arrière.
4 RAISONS JUSTIFIANT LA SELECTION EN TANT QUE BÂTIMENT DE VALEUR REMARQUABLE ET UNIVERSELLE
1 – appréciation technique
Le bâtiment a des fondations sur pieux forés et une structure en béton armé.
La structure des façades est reliée à un noyau central par un système classique de poutres, pré-dalles et dalles. Ce système permet de réduire le nombre de poteaux intérieurs, et autorise une plus grande souplesse pour les aménagements intérieurs. Des bureaux paysagés sont organisés selon une trame de 1,20 m.
Le choix du plan cruciforme permet de simplifier les circulations, et d’apporter aux bureaux un maximum de clarté naturelle et de soleil.
Le nombre important de fenêtres montre l’importance attachée par les architectes à la clarté des bureaux, clarté facilitée par le plan en croix de l’immeuble et que l’on retrouve dans les constructions du quartier.
La façade en béton et pierre est traitée avec un relief que l’on retrouve sur l’immeuble voisin « Ociane ».
2 – arguments sur le statut canonique (local, national, international)
Le bâtiment est l’œuvre de Jean Willerval lui-même, architecte coordinateur de l’ensemble du quartier.
De ce fait, le bâtiment est parfaitement conforme aux exigences architecturales qu’il avait lui-même établies. Les surplombs sont soutenus par des piliers très visibles aux angles.
La construction est inscrite dans l’alignement des autres bâtiments de la rue Claude Bonnier, comme Ociane, et possède en face de son entrée une passerelle qui la relie à l’Esplanade Charles de Gaulle.
DOCUMENTATION / ARCHIVES
Archives Municipales de la ville de Bordeaux,
Fonds moderne des archives 538 O 1
Fond Mériadeck de la Mémoire de Bordeaux.
PC 73 Z 522, correspondances
Photographies et dessins récents
Le Guyenne 001 : archives Mériadeck – La Mémoire de Bordeaux
Photographies Sauvegarder Mériadeck